Sur la façade de son atelier donnant sur la rue (un ancien fleuriste) comme sur la homepage de son compte Instagram, Marion annonce la couleur : « » Au terme de céramiste, elle préfère en effet celui de potière quand il s’agit de qualifier son métier. Une nuance qui compte aux yeux de celle qui revendique un apprentissage « paysan » de la poterie. Une activité artisanale qui consiste à fabriquer des pots et d’autres objets usuels : « » Loin de toute sophistication, Marion souhaite davantage aller à l’essentiel, à la manière d’un yogi qui travaille ses postures sans relâche pour accéder à un certain idéal. Une » Elle a également transmis à Marion le goût des arts de la table et une dimension affective de la vaisselle, sachant dresser de belles tablées pour faire des repas des moments heureux d’échange et de partage. Mais, si c’est en tournant qu’elle s’épanouit aujourd’hui, Marion avoue avoir mis du temps à trouver le médium qui lui correspondait : « . » Ravie d’enfiler un tablier tous les jours et d’entretenir ce rapport quotidien au manuel, Marion confie d’ailleurs qu’aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle a toujours adoré « bricoler » et « fabriquer des choses ». Cette passion pour la terre qui l’anime aujourd’hui, elle la partage avec son mari Constantin. Pharmacien biologiste à l’hôpital en service d’immunologie, il est aussi son associé. Parler de porosité entre leur vie professionnelle et leur vie personnelle relève de l’euphémisme. D’une part, parce que l’atelier de Marion est attenant à leur appartement situé en rez-de-chaussée et, d’autre part, parce que la céramique est chez eux un sujet omniprésent : « » Une effervescence créative et familiale qu’ils chérissent précieusement, conscients de la chance qu’ils ont d’exercer une activité qui les fait vibrer, et désireux de voir leurs filles Anouk, 5 ans, et Ellah, 2 ans, suivre le même chemin : «
Marion Graux, entre terre et mère
Nov 16, 2020
4 minutes
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits