La mort, objet pop
Des films d’horreur aux séries, en passant par le web et les podcasts, petite revue non exhaustive de ces représentations dans la culture populaire.
POUR TREMBLER
Ces masques grimaçants, encapuchonnés de noir, ont filé des insomnies à toute une génération d’adolescents. Commencée en 1996, la quadrilogie , réalisée par Wes Craven, marque un tournant dans l’histoire du cinéma d’horreur. En optant pour la satire, le réalisateur remet au goût du jour le film d’épouvante, en particulier la sous-catégorie du –quand un psychopathe dessoude à l’arme blanche une bande de jeunes gens insouciants. Le déguisement du siècle une représentation de la mort déjà très ancienne. C’est la Faucheuse, ou la Grande Faucheuse, enveloppée dans une cape (parfois un suaire), brandissant l’outil dont elle tire son nom. Très présente dans la peinture italienne dès le Moyen Âge, cette allégorie trouve ses racines à l’époque où la peste noire décimait les populations européennes qui, touchées, s’abattaient comme de fragiles épis de blé.
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