ADAM GRANDUCIEL A BAPTISÉ SON FILS BRUCE. “Ce n’est pas un truc que j’ai prévu toute ma vie, assure le songwriter, tête qui vient de se lever et T-shirt froissé dans son jardin de Los Angeles. On en a parlé avant sa naissance, mais on n’était pas sûrs. Cela n’a pris son sens que le jour où il est né. Ça lui va très bien.” Le leader de The War On Drugs ne ressent pas le besoin de préciser que le patronyme est un hommage à un de ses héros, Bruce Springsteen, tant la filiation artistique entre les deux hommes a été documentée. Il s’étale en revanche sur l’impact de la paternité sur son travail. “Mes chansons ont toujours eu comme point de départ l’agitation qui régnait dans ma vie, poursuit-il, couvrant le gazouillement strident des oiseaux californiens. Maintenant, je suis casé. Je n’ai plus ce désir de bouger constamment. J’en suis assez heureux. Comme ses prédécesseurs, “I Don’t Live Anymore” présente un champ lexical de la fuite, cousu de mots tels ou Granduciel n’est peutêtre plus qu’une machine de viande qui n’a qu’à appuyer sur un bouton interne pour composer ces morceaux de bande-son pour road-trips imaginaires. Ou il se ment et n’est pas encore aussi à l’aise qu’il le pense dans son rôle de paternel casanier. Il est en tout cas pressé de
THE WAR ON DRUGS
Oct 20, 2021
8 minutes
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