Que va-t-il rester d’Engie?
Les salariés ne font pas encore leurs cartons. Mais une bonne partie des occupants de la tour T1 d’Engie, à la Défen se (HautsdeSeine), y pensent sans doute déjà. D’ici à 2025 au plus tard, les employés du siège quitteront l’édifice de 171 mètres de hauteur et le camp de base des géants du CAC 40 pour rejoindre, à quelques encablures de là, un campus de La GarenneColombes. Le symbole d’une forme de déclassement. L’entreprise s’était installée dans son nouveau siège début juillet 2008, quelques jours avant la création juridique de GDFSuez, considérée alors comme le futur n° 1 mondial du secteur de l’énergie. «Une éternité», souffle avec amertume une syndicaliste historique du groupe.
Avant ce déménagement, Engie refermera un autre chapitre de son histoire dans les toutes prochaines semaines. Le groupe est en train de vendre sa branche de services multitechniques (dans la climatisation, la plomberie, la gestion de parkings, notamment) qui emploie 75 000 salariés, près de la moitié
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