À brûler ou à tester ?
» Cette tirade d’une candidate malheureuse à l’élection présidentielle se transpose parfaitement au paysage du VTTAE. Oui, “ils” sont partout ! En quelques années, les e-bikes se sont taillé une place de choix avec l’aide de leur assistance et, dans cette mutation électrique, c’est précisément le VTTAE qui récolte la plus grosse part du gâteau. Selon l’Union Sport et Cycle qui dresse chaque année son bilan économique, le segment du VTTAE en France, en pleine pandémie, a progressé de 46 % (!) l’an passé pour atteindre un volume de 136 000 modèles vendus. Si les chiffres 2021 ne sont pas encore connus, le succès ne semble pas retomber malgré l’actuelle pénurie, boosté par la crise sanitaire, les divers confinements, et cet inexorable besoin d’évasion, de liberté ou de nouvelles mobilités. N’allons pas en déduire que le vélo traditionnel est mort et enterré. Dans un marché global en hausse (+ de 500 000 vélos vendus en 2020), seul un sur cinq est un modèle électrique. Assurément, il se vend encore davantage de VTT traditionnels – surtout en incluant les modèles d’entrée de gamme – que de VTTAE à 5, 10 ou 15 000 € ! Allez, laissons un peu les chiffres de côté. Ce qui est plus révélateur, ce sont ces marques institutionnelles ou pionnières du VTT – on pense à Santa Cruz, Yeti, Intense… – qui s’étaient pourtant
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