Loft Story
Rue ou maison, le decor est d’un design glacial. Rien ne rappelle Bruges-la-Morte dans cette production de l’Opera de Munich, premiere publication video de son label maison. La scene des comediens, au deuxieme tableau, se passe a l’interieur de l’appartement, ou des jeunes font la fete. Tout pivote, comme souvent chez Simon Stone, ou se decompose, a l’image de la psyche detraquee du protagoniste. Le mystere morbide des suggestions symbolistes n’est pas l’affaire de l’Australien qui, loin du roman de Rodenbach, fait de La Ville morte un opera du refoulement et de l’emprise sexuelle, dont il met a nu la violence, surtout dans un troisieme tableau suffocant.
Egalement realisateur, le metteur en scene a ses references a lui : affiches de et de sur les murs de l’appartement – Franck, justement, sera grime en Fritz Pierrot. La production rappelle le cinema et tient du thriller psychologique, avec des moments tres
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