Manifeste d’un macroniste expatrié
u fond, je découvre que neuf ans après l’avoir quittée, la France n’a pas beaucoup changé. » Voilà le constat que pose (L’Aube), à paraître le 1er octobre. L’actuel président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale, brièvement encarté au PS, qui fut de 2009 à 2017 premier vice-président de la Caisse de dépôt et placement du Québec, pose le regard (quelque peu influencé par la culture anglo-saxonne, c’est assumé) d’un expatrié de longue date sur les sujets sensibles du pays. Il distille un mélange d’anecdotes personnelles et de propositions politiques censées répondre avec mesure et pragmatisme à ces blocages, en vue d’un second quinquennat d’Emmanuel Macron. Le tout, bien sûr, sur fond de satisfecit quant au premier mandat du président, rangé aux côtés des Mandela, Obama, Merkel, dans le cercle des « leaders rassembleurs et progressistes qui ont su saisir le présent ». Au programme de ces fameux tabous: le fédéralisme de l’UE, horizon qui devrait selon lui tendre vers un siège européen permanent au conseil de sécurité de l’ONU; la légalisation du cannabis; la mise en place de statistiques ethniques pour lutter contre les discriminations; l’intégration par l’administration de méthodes venues du management… Il n’est pas certain que tous ses camarades de la Macronie souhaiteront les lever!
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