Paillettes et djellabas: les deux visages du Qatar
« Retourne-toi, qu’on voit bienlemaillot! » Encette fin de mois d’août, sur les Champs-Elysées, Louis*, 7 ans, pose devant la boutique offcielle du Paris Saint-Germain (PSG), désignant des deux mains le dos de son tee-shirt: Messi, n° 30. Al’intérieurdumagasin, Alexandre se réjouit de l’arrivée du sextuple Ballon d’or dans le club de la capitale: « On peut remercier le Qatar! » Chez les supporters parisiens, le nom de cet émirat de 2 millions et demi d’habitants est familier depuis son rachat du PSG en 2011. En dix ans, l’actionnaire-Etat a investi plus de 1,5 milliard d’euros rien qu’en transferts de joueurs. L’équipe n’avait remporté que deux titres de champions de France en quarante ans, elle en compte désormais sept supplémentaires.
Si tout le monde connaît aujourd’hui l’existence de ce petit pays d’Asie, on ne peut pas en dire autant de ses objectifs dans l’Hexagone, ou même de son histoire.
Les ressorts de cette presqu’île située en bordure du golfe Persique, peu de Français lesmaîtrisentvraiment. « Onsaitbienque c’est l’argent
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