Hunter Biden, la confession du fils prodigue
Lorsque, en novembre 2019, j’ai commencé à écrire ce livre dans le calme relatif de mon bureau, chez moi, j’étais au cœur d’une tempête médiatique dont les retombées pouvaient changer le cours de l’Histoire.
Le président des États-Unis me calomniait quasiment tous les jours sur la pelouse sud de la Maison-Blanche. Dans les meetings, il brandissait mon nom pour exciter sa base. Après le « Enfermez-la » désignant Hillary Clinton, son nouveau leitmotiv était : « Où est Hunter ? » On pouvait même acheter un tee-shirt « Où est Hunter ? » sur son site de campagne – 25 dollars, du S au XXXL.
Peu après qu’il eut ajouté ce cri de ralliement à son répertoire, des partisans arborant des casquettes MAGA [Make America Great Again] rouge sang sont apparus devant le portail de la maison de Los Angeles que je louais avec ma femme Melissa, alors enceinte de cinq mois. Ils braillaient dans leur mégaphone et agitaient des affiches où j’étais caricaturé sous les traits du personnage d’Où est Charlie ? Nous étions suivis en voiture par des casquettes rouges et des photographes. Nous avons appelé la police pour les chasser et certains de nos voisins ont fait de même. Mais les menaces – dont un message envoyé à l’une de mes filles au lycée, l’avertissant qu’ils savaient où j’habitais – nous ont forcés à chercher un endroit plus sûr. Melissa était terrifiée – pour elle, pour nous, pour notre bébé.
Je suis devenu un dérivatif à la peur de Donald Trump de ne pas être réélu. Il soutenait des théories conspirationnistes déjà invalidées sur mes activités en Ukraine et en Chine, alors même que
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