« J’ai vu Robert De Niro l’embrasser et lui dire : “‘À bout de souffle’ a déterminé ma carrière” »
Le hasard d’une vie a voulu que, durant seize années, j’aie mis de côté la star pour côtoyer au quotidien un homme. Jean-Paul. En 2006, au centre de rééducation médical de Granville, un col du fémur brisé pour lui et une prothèse au genou pour moi nous ont fait bénéficier des mêmes soins. Cent repas partagés devant la mer, des heures côte à côte en fauteuil roulant tissent une complicité… Je l’entends encore me dire à l’oreille : « Je vais m’en sortir parce que je veux m’en sortir…» Une phrase venue du plus profond de son être. Trois mois durant, j’ai été le témoin de sa bagarre quotidienne pour remarcher. Et je n’étais pas le seul à en être ému, il y avait avec moi les kinés, les infirmières, tout un public médical et, surtout, les patients de Granville. Sa volonté nous servait de bannière
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