LE FREAK, C’EST CHIC
Quand il reçoit le prix d’interprétation à Cannes, mi-juillet, appuyé de tout son poids sur le pupitre au centre de la scène de la salle Lumière pour soulager des jambes en passe de le lâcher, Caleb Landry Jones a l’air affolé et l’allure pétrifiée d’un lapin pris dans les phares d’une voiture. – je n’y arriverai pas, désolé.d’avoir eu la bonne idée de traverser le Pacifique pour dénicher l’acteur susceptible d’exposer, sans l’exploiter, la monstruosité de son personnage principal. Un vrai sociopathe, en l’occurrence, branché feux d’artifice et armes à feu, et auteur de la fusillade la plus meurtrière de l’histoire de son pays, à Port Arthur en Tasmanie, au printemps 1996. Peut-on imaginer rôle plus casse-gueule ?
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits