Les antivax ont tout faux
Lundi 16 août, 11 heures du matin. Malgré la présence d’un vigile, une quarantaine de militants forcent l’entrée de l’hôpital François-Mitterrand, à Pau. « On veut voir la direction », réclament les activistes. « On est à la frontière de Corée ici, c’est une honte ! Le serment d’Hippocrate, vous connaissez ? », vocifère un homme à la casquette rouge et aux tempes grises. L’objet de leur fureur ? Le passe sanitaire, et plus encore le vaccin contre le Covid-19.
Au bout d’une demi-heure de raffut, alors que certains membres de l’escouade commencent à déambuler dans les services, le directeur des affaires générales les reçoit dans une salle de conférences. Le collectif déroule son argumentaire. « Com ment pouvez-vous obliger des gens à recevoir une injection qui a une autorisation de mise sur le marché provisoire et qui est en phase d’expérimentation ? » s’indigne une sexagénaire. Une dame âgée invoque un produit toxique, le SM-102, dans le Moderna. A l’autre bout de la salle, un homme en tee-shirt siglé « » interroge sur les effets secondaires : « Expliquezmoi les pathologies qui sont sorties suite au vaccin : les
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