ELLIOTT MURPHY
“C’était le bon moment car je me rappelle encore à peu près tout”
“LA RÉPONSE RÉSIDE QUELQUE PART DANS LUMIÈRES DE LA NUIT”, chantait l’Américain dès 1976. C’est donc tout naturellement au Palace, à Paris, l’ex-temple nocturne où il s’est produit le 5 novembre 1982 — et où se tient actuellement l’exposition “Bowie Odyssée” —, que nous avons donné rendez-vous à Elliott Murphy. Cette fois, il n’a pas été question de “Aquashow”, “Lost Generation”, “Night Lights” ou “Just A Story From America”, ses quatre fameux 33 tours parus entre 1973 et 1977 — on en a mille fois vanté les mérites dans ces colonnes, et au moins deux valent de figurer dans le Top 100 des meilleurs disques enregistrés au cours de cette décennie particulièrement riche en chefs-d’œuvre. L’accent n’a pas non plus été mis sur la vingtaine de disques qu’il a publiés ensuite, même s’ils valent presque tous le détour, et si beaucoup comportent des chansons du même calibre que ses primes intouchables. Car pour Murphy, même s’il n’a jamais suivi aucune recette à la lettre, certaines composantes sont devenues des constantes: suites d’accords lumineuses grattées à la guitare électroacoustique, mélodies ciselées et débit vocal soutenu caractérisent son œuvre musicale, tout comme ses textes. Gourmand de littérature (des classiques au roman noir, sans oublier la
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