», rappelle l’avocat parisien Rodolphe Perrier, par ailleurs historien de la Première Guerre mondiale. Son aïeul a été tué à Douaumont en 1917. Assez pour le faire bondir quand il a appris le sort que la mairie réservait à ces bâtiments érigés à la fin du XIX siècle: la destruction ! Depuis la capitale, il a sonné le, lâche, ulcérée, sa trésorière, Dominique Lefèvre. C’est Sous-préfet, préfet, Département, Région, mais aussi ministres concernés (Culture, Transition écologique, Mémoire et Anciens combattants, Cohésion des territoires), sans oublier le président de la République et même la première dame… Elle a multiplié les courriers, cosignés parfois par l’association Sites & Monuments de Julien Lacaze. affirme-t-il. Quand les réponses arrivent, elles demeurent sibyllines. , enrage la combattante. La demande d’instance de classement est en souff rance. Les pelleteuses ont envahi le site, les toitures sont débarrassées de leurs ardoises, les fenêtres abattues ouvrent les lieux « en bon état » aux intempéries… Propriété de la mairie, l’ensemble a été vendu pour un euro symbolique au bailleur. Entre la dépollution de sites et les projets de recyclage foncier, l’État a alloué 300 millions d’euros au « Fonds pour le recyclage des friches », dont plus de 5 millions pour Verdun (montant de la subvention adoptée par le conseil municipal, en décembre 2020). Traduction: l’État fi nance cette démolition. Sur les 4,4 hectares de la caserne pousseront des logements sociaux, une résidence seniors, une crèche, une résidence sociale.
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Jul 07, 2021
2 minutes
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