Des villes plus embouteillées ?
Couvre-feux, déplacements limités voire interdits… A l’instar de nombreux pays, l’Hexagone a connu diverses restrictions pendant plus d’un an du fait de la crise sanitaire, qui ont entraîné, au pic de la pandémie, la quasi-désertification des routes. Lors du premier confinement, en 2020, les quelques automobilistes autorisés à circuler l’ont – agréablement – Pour en vérifier le bien-fondé, nous avons fait appel à TomTom, fabricant de GPS mais surtout spécialiste de la géolocalisation. Positionnement, trafic, vitesse moyenne, temps nécessaire pour effectuer un trajet: TomTom récupère diverses informations à des dates (et à des heures, et même à des minutes) précises pour comparer différentes périodes. Comment? Il s’appuie à la fois sur ses GPS nomades, sur ceux qu’il fournit aux constructeurs ainsi que sur les applications utilisées dans des millions de smartphones (Apple, Mappy, ViaMichelin…) pour collecter les infos. Le spécialiste de la cartographie relève ainsi les données de circulation – de manière anonyme – de plus de 600 millions de véhicules dans le monde, dont 8 millions rien que pour la France. Fort de ces informations, s’est donc penché sur l’évolution du trafic pour comparer la France d’avant (la pandémie) et celle d’après (les trois confinements).
