Faut-il encore achheter un diesel ?
Tout a vraiment basculé le 22 septembre 2015. Ce jour-là, Martin Winterkorn, le tout-puissant patron du groupe Volkswagen, publie une vidéo où il présente ses excuses pour ce que l’on n’appelle pas encore le “diesel-gate”. Il démissionnera le lendemain, déclenchant une tempête qui aura des conséquences pour l’industrie automobile dans son ensemble. Autrefois planche de salut des constructeurs pour respecter des normes de CO2 toujours plus strictes, le diesel est progressivement jugé indésirable.
Le diesel ostracisé…
En France, les “certificats qualité de l’air” (les fameuses vignettes Crit’Air) l’excluent de la catégorie 1, sésame pour accéder aux centres-villes à l’avenir. A l’échelle de l’Europe, on pousse à fond vers la voiture électrique, et les futures normes Euro 7 pourraient même condamner le moteur thermique. De toute évidence, les beaux jours du diesel sont derrière lui. Mais gardons-nous bien de l’enterrer trop vite! Depuis la loi d’orientation des mobilités, votée fin 2019, les agglomérations de plus de 150000 habitants ont l’obligation d’établir des “zones à faibles émissions” (ZFE), d’où les véhicules les plus polluants seront exclus. Elles sont pour l’instant au nombre de trois (Paris et Grand Paris, Lyon et Grenoble), janvier 2024! Gageons que d’autres agglomérations suivront l’exemple. Voilà qui augure mal de la valeur résiduelle des diesels modernes, dont la revente sera sans doute (encore) plus difficile à cet horizon, aboutissant à une chute de leur cote en occasion…
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