La propriété aujourd’hui : liberté ou servitude ?
Érigée en sempiternelle valeur refuge, la pierre rassure. Les chiffres de l’année 2020, pourtant caractérisée par plusieurs mois d’inactivité, prouvent que l’immobilier est un marché résilient et en pleine santé. La France compte 58 % de ménages propriétaires, dans une société pourtant de plus en plus flexible et dématérialisée. Alors que signifie être propriétaire en 2021, cela a-t-il encore un sens, et comment le concept évolue-t-il, sur les plans juridique et sociologique ?
L’accès à la propriété doit-il évoluer ?
Réponse avec les Notaires de France, l’écrivain Aurélien Bellanger et le député de Haute-Garonne Mickaël Nogal
Grand écart. C’est ce qui résume la arrondissement de Paris. Un ancien cinéma de quartier, propice donc à différentes prises de vues sur un sujet ancestral, universel et éternel : la propriété. Une question de société, de culture, d’époque pour le président du CSN, David Ambrosiano, qui rappelle la définition de notre pays par Alexis de Tocqueville – une nation de petits propriétaires attachés à leur lopin de terre – et qui pose une question fondamentale, plus que jamais d’actualité après les crises successives que nous venons de vivre : être propriétaire rend-il heureux ou aliène-t-il notre liberté ?
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