GÉRARD LANVIN
Un acteur rock. Même si cela ne voulait rien dire
JE CROIS QUE JE CONNAIS GÉRARD LANVIN DEPUIS TOUJOURS. OU QUASI. En tout cas, depuis l’adolescence, depuis mes découvertes de Paris, mes ballades obstinées aux Puces (le spot incontournable, dès qu’arrivait le week-end. Le lieu, en cette orée des seventies, de toutes les quêtes et rencontres), quand je traquais le monde et le découvrais.
Il était partout en fait. Quand j’allais chez Western House acheter mon jean pattes d’eph’ (42 centimètres en bas) boutonné sur le côté. C’était lui le vendeur. Quand à Malik, un peu plus tard, je m’achetais mon premier Perfecto… avec mon premier argent gagné (je me souviens de 500 francs. Est-ce possible?); c’était lui. Et ce beau gosse en Harley Electra Glide, façon voyou ou Bobby Beausoleil… Oui, lui encore. Il était donc un des Hell’s Angels de Crimée? Non, il ne faisait pas partie de
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