GARBAGE
“Je ne pouvais pas me taire”
DEPUIS SES DÉBUTS SUR DISQUE EN 1995, Garbage nous a habitués à… A rien, justement. Albums sortis avec irrégularité. Longues pauses. Retours en force. Cette fois, on a à peine eu le temps de les perdre de vue — anniversaires de sortie des premiers albums obligent — que Duke Erikson, Shirley Manson, Steve Marker et Butch Vig dégainent un “No Gods No Masters” aussi furieux que son titre le sous-entend, sorte de cocotte-minute rock-électro prête à exploser.
Opinion
Si, en règle générale, l’âge a tendance à arrondir les angles, au propre et au figuré, si les rebelles d’hier sont parfois ces vieux réacs grognant sur cette jeune génération devant laquelle si d’autres ont renoncé à la créativité et à la bière et sortent des albums autoparodiques pour repartir en tournée, il y a des exceptions. Dont fait partie Garbage. Avec les années, le groupe qu’on a souvent identifié avec une pop rock électro au vernis un peu trop parfait, prouve qu’il est comme le bon vin. Le mot d’ordre du septième album n’est pas , mais Il débute sur un gros coup de gueule contre ceux qui empêchent le monde de tourner rond au nom de l’appât du gain. Il s’achève sur une ballade, “This
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