flash-back
ous sommes au coeur de la liberté, de l’exubérance, de l’expression sans entrave et de la gaieté psychédélique. Mars 1970, Courrèges fait son show et Helmut Newton met comédie satirique qui commence pendant Mai 68 où des Courrèges girls dansent sur les barricades dans un délire total. Elles font leur révolution, une façon de dire une fois de plus l’émancipation féminine – débat très vivant de cette époque et sujet d’exploration constant pour André Courrèges. Une scène qui réjouit Nicolas di Felice, le nouveau directeur artistique de la maison : «De Courrèges, on voit souvent les mêmes images, les magnifiques photos de Peter Knapp, quelques Irving Penn… Les images du film, beaucoup moins connues, sont quand même hallucinantes, avec des filles très gaies qui balancent des pavés ! On sait que Jean Yanne était invité aux défilés Courrèges et que cela est très concerté entre le réalisateur et le couturier. Il y a un côté qui me plaît beaucoup et qui résonne tellement dans notre monde d’aujourd’hui. Elles dansent dans la rue, elles ne sont que couleurs, elles sont comme un arc-en-ciel au milieu de l’émeute. C’est l’art de décontextualiser de Courrèges. Comme un point de couleur qui se différencie de la masse. C’est une histoire de contraste et d’opposition. Comme dans ce film où l’on voit de la subversion joyeuse.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits