À la Bourse de commerce, le collectionneur passionné expose des œuvres inédites et engagées
Koons, Lavier, Cattelan… les poètes de la matière distillent folie douce et humour noir
« Il ne faut pas rejeter ce que l’on ne comprend pas. Il faut y penser la nuit… puis se décider très vite. » Parole de connaisseur. François Pinault achète vite, à l’instinct et au coup de cœur. Avec deux lignes maîtresses : un penchant assumé pour la radicalité, voire la provocation, et la volonté de témoigner de notre époque. Il confie : « Tout accrochage est le portrait du collectionneur. » Dans « Le monde comme il va », les stars côtoient les quasi-inconnus et chaque œuvre, qu’elle bouscule, touche ou agace, se veut le reflet, librement interprété, d’une part de réel.
Le credo de François Pinault : « L’art nous élève au-dessus […] des préjugés. C’est le chemin vers la liberté »
Par Marie-Laure Delorme
Pense-t-il parfois au tableau de Paul Sérusier, acheté en