Anaïs Boileau
on dirait le Sud ! Le travail d’Anaïs Boileau, 28 ans, respire tout entier la Méditerranée, comme l’illustre ici son emblématique série « Plein soleil », récompenséeraconte-t-elle. Originaire de Nîmes, la jeune femme a d’abord été tentée par le photoreportage et l’architecture, avant d’intégrer, son bac en poche, l’École cantonale d’arts de Lausanne, option photographie. Un déclic pour cette fille de sage-femme et d’un technicien de maintenance chez Perrier. Après un stage d’été fécond avec Charles Fréger, puis une résidence au Design Institute de Hong Kong, tout s’accélère : commandes pour la presse – portraits, reportages, paysages –, carte blanche confiée par Lancel pour les 140 ans de la marque… Le mois dernier, elle nous avait présenté une facette très picturale de son travail. Elle évoque ici son goût pour la mise en scène. Baignant dans une lumière crue, laiteuse, presque brutale, ses bronzeuses apparaissent telles des statues distantes, célébrant l’apparence, habitant Et animées d’un désir d’exotisme qu’avec humour la photographe s’est amusée à croquer. Ce mois-ci, Anaïs Boileau signe le portrait de la judokate Clarisse Agbegnenou (p. 102) ainsi que notre sujet « Gloria Kabe, nouvelle reine de la cuisine afrovégane » (p. 212). Nous continuerons de découvrir son travail dans le prochain numéro.
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