MACHINE D’ANTICYTHÈRE ELLE RENAÎT DE SES CENDRES
LA QUÊTE D’UNE RECONSTITUTION COMPLÉTE
Deux décennies de recherches ont pavé la voie à cette nouvelle reconstitution numérique réalisée par une équipe du collège universitaire de Londres (UCL). L’architecture de la face arrière était déjà connue, mais les éléments manquaient pour en restituer la face avant. Des inscriptions invisibles à l’œil nu, enfouies dans les entrailles du mécanisme, sont venues éclairer ce mystère : il s’agissait d’un cadran cosmique. Le mode d’emploi des différents cadrans, à l’avant et à l’arrière, devait figurer sur des plaques aujourd’hui disparues, mais, chance, leur contenu – révélé en 2005 grâce à un scanner – s’est imprimé dans la machine grâce au sable ayant rempli les creux des centaines d’années durant, tel un moulage. À l’arrière était donc décrit, en koinè, la langue commune grecque, le modèle géocentrique antique : sept corps célestes tournant autour de la Terre. Un cosmos traduit mécaniquement sur la face avant. détaille Alexander Jones, historien et philologue à l’université de New York. C’est la première option qui a été retenue par les chercheurs de l’UCL, car elle offre une meilleure lecture des positions planétaires. Une seule entrée mécanique placée
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