La médecine de la dernière chance,« un long et difficile voyage »
Vendredi 30 avril, 12 h 30. Une coordinatrice de l’unité mobile d’assistance circulatoire (Umac) de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, prend l’appel. Au bout du fil, le chef de la réanimation du centre hospitalier de Chartres. Dans son service, une trentenaire, enceinte et infectée par le Covid, a été intubée en urgence durant la nuit. « Son état se dégrade toujours. La seule solution paraît une mise sous Ecmo », argumente le Dr Pierre Kalfon.
L’Ecmo? Un acronyme anglais pour (oxygénation par membrane extracorporelle en français) Véritable poumon artificiel, ce système pompe le sang pour en éliminer le CO2 avant de l’oxygéner et de le réinjecter. Un traitement de la dernière chance pour des patients en état critique, aux poumons si abîmés que même la ventilation artificielle devient inefficace. A la Pitié-Salpêtrière, un réanimateur valide le
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