Une « chasse » peut en cacher une autre
vous avez traîné ces derniers jours en librairies, vous n’avez pas pu passer à côté d’une couverture aux teintes froides – avec une grande silhouette arborant des bois de cerfde Bernard Minier (XO). Solide et efficace, le nouveau volet des enquêtes du commandant Martin Servaz ravira les amateurs du genre. Hasard du calendrier, quinze jours avant la parution du dernier thriller de l’auteur de sortait un autre roman noir portant le même titre et situé non pas dans les Pyrénées, mais en plein bush australien, avec un tenancier de station-service. L’efficacité de , version Gabriel Bergmoser (Sonatine), aura en tout cas séduit les producteurs hollywoodiens, qui ne devraient pas tarder à proposer une adaptation de ce pur « survival ». Bien avant, d’autres romans ont porté ce titre – en premier lieu, une fiction de Jean-Pierre Viala, publiée au Seuil en 1968 –, sans compter certains guides pratiques. Et, bien entendu, des dizaines de variétés précisant tantôt l’animal traqué (d’Emmanuel Roblès), tantôt la période (d’Agnès Desarthe), l’accessoire utilisé (de Yasushi Inoué) ou la technique employée (, fragments des Mémoires de Maurice Sachs). Et ce pour des livres qui, au fond, n’ont pas forcément grand rapport avec le tir aux canards ou la traque du chevreuil.
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