Approche aux sangliers dans les marais de Petite Camargue
La Petite Camargue est enchâssée entre le Petit Rhône, le Vidourle, les Costières et la Méditerranée. Aussi appelée Camargue gardoise, elle n’a parfois rien à envier à sa grande sœur (de l’autre côté du petit Rhône), tant au niveau de la faune qu’elle abrite que pour la luxuriance de son environnement. À quelques minutes de Vauvert à vol de flamants roses, s’étendent sur des milliers d’hectares des roselières classées parmi les plus grandes d’Europe, au milieu desquels on retrouve nombre de marais et d’étangs aux noms évocateurs comme le Charnier ou le Scamandre. Outre les très nombreuses espèces de canards hivernantes sur la zone, la grande diversité de hérons et autres échassiers ainsi que la discrète talève sultane qui y niche, ces roselières hébergent un invité tout aussi discret: le sanglier. Au premier abord, cela peut paraître étonnant mais la bête noire affectionne ces zones marécageuses, particulièrement
