LES DONNÉES AU SECOURS DE LA MODE?
CA COMMENCE PAR UNE PHRASE lancée d’une voix ferme: « Dans notre travail, on intègre les données comme plein d’autres choses. » Puis Édouard Keller, responsable des ventes internationales de Carlin Creative, tutélaire bureau de tendances parisien, lâche comme un tacle. « Notre force, c’est de mélanger les informations qualitatives et quantitatives, d’être un filtre qui fait naître des propositions créatives. Un mouvement émergeant, une rupture, la nouveauté… le big data ne peut pas le voir arriver. » Pour enfin confier, mi-inquiet, mi-enthousiaste: « D’ici vingt ans, il faudra tout de même s’attendre à de sacrées surprises. »
Données de pointe
Édouard Keller est un optimiste. Il donne deux décennies à l’intelligence artificielle pour
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