LOUS AND THE YAKUZA, LA CHANTEUSE MAGNÉTIQUE “ÊTRE UN EXEMPLE SANS ÊTRE EXEMPLAIRE”
prévenait Lous and the Yakuza dans les paroles de tube inaugural et foudroyant de son premier album sorti en 2020, en référence au cinéma de la violence exacerbée. Un album qui se refusait à jeter des paillettes sur les plaies encore ouvertes de sa vie et son identité de femme noire en Belgique. Féministe et engagé, il tire sa force d’une voix douce contrôlée par un mitigeur fou, qui la fait passer aisément du rap saccadé à la chanson pop à fleur de peau. Née Marie-Pierra Kakoma, en 1996, à Lubumbashi, au Congo, elle a quitté son pays à 4 ans et a rejoint la Belgique avec sa mère, originaire du Rwanda, pour échapper à la guerre. Son nom d’artiste, Lous, est l’envers de « soul », l’âme, et ce Yakuza qu’elle accole en défense englobe à la fois cette âme guerrière qui la protège, cette équipe artistique qui l’entoure, et sa passion pour la culture japonaise qui l’a cueillie dès l’enfance. À travers les titres où elle décrit une agression, ou où est scandée la date de l’indépendance du Congo, on comprend que Lous and the Yakuza n’est pas là pour
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