Elvariante
ENTRE LE RALENTI ET LA ZONE ROUGE, C’EST UNE DÉFERLANTE. LES MISES EN VITESSE SONT HALLUCINANTES, SI BIEN QU’ON SE DIT QUE C’EST LA ROUTE QUI DÉFILE EN ACCÉLÉRÉ SOUS LES ROUES PLUTÔT QUE L’ELVA QUI CATAPULTE.
La conduite de l’Elva, sur les routes autour de Vence et Gréolières, fut une claque absolue. Pas seulement pour les tonnes d’air froid qui ont ruiné mon brushing et crispé mon sourire benêt, ou les réactions presque hystériques des autochtones au passage de cet engin loufoque. Dès les premiers mètres à bord de la McLaren de route la plus légère de tous les temps (1 148 kg à sec), on se dit que, décidément, la jeune marque de Woking (McLaren fête les 10 ans de son renouveau) est passée maître dans l’art de rendre la conduite euphorisante. Car à bord de l’Elva, il s’agit bien de ça : un kif presque indécent tellement il est total. Merci à ce piéton monégasque auquel nous avons
