TRÔNE DE VERRE
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Kings of Leon
When You See Yourself
RCA/SONY MUSIC
LE CINQUIÈME TITRE de ce nouvel album se nomme “A Wave”, où chaque strate, chaque humeur, chaque instrument – un piano, puis des claviers, puis le reste de l’artillerie basse-guitare-batterie – vient s’ajouter à la précédente, la voix toujours aussi captivante de Caleb Followill s’octroyant le rôle de fil rouge, de filament à la fois ténu et fragile. A wave. Une vague. Et s’il ne s’était jamais agi d’autre chose avec Kings of Leon ? Un art consommé de l’emballement savamment préparé et qui saurait définir le moment propice pour enclencher un torrent d’émotions ?
Le clan Followill – pour rappel, les frangins Caleb, Jared, Nathan et le cousin Matthew – clame à qui veut l’entendre qu’il a cherché à ne rien laisser au hasard sur ce huitième album. On le croit sur parole tant, en effet, chacune des onze étapes qui le composent s’impose par la minutie de ses choix, de ses constructions, et ce, jamais sans que les boys de Nashville ne semblent avoir négligemment abandonné leur”). Idem, plus tard, via ce “Echoing” qui, sur un malentendu, aurait pu virer springsteenien si ces mêmes riffs n’avaient pas décidé d’adopter une sécheresse plus volontiers punk dans l’âme.
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