FAROUK BEN ABBES L’ISLAMISTE DONT LA FRANCE NE VEUT PLUS
Au cœur de la sphère djihadiste pendant vingt ans, il a toujours échappé aux lourdes peines alors que son nom revient dans plusieurs affaires de terrorisme. En 2019, Ben Abbes était condamné en France à cinq ans de prison dont trois ferme et à dix ans d’interdiction de territoire. Depuis fin janvier, cette figure de l’islamisme radical vit libre en Belgique.
En prison, il était poli, propre, ne discutait avec personne, faisait du sport et poursuivait ses études de théologie
Vêtu d’une doudoune et d’un bonnet lui tombant sur le visage, Farouk Ben Abbes passe inaperçu dans cette longue rue de Bruxelles, ville endormie par le Covid-19. De rares badauds masqués croisent son regard noir, perçant. La silhouette du Belgo-Tunisien s’est arrondie au fil des ans. En cette fin d’après-midi, Ben Abbes hâte le pas jusqu’à sa voiture, les bras chargés de provisions. Depuis trois semaines, il
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