L’art de narguer la mort
Dès lors qu’il s’agit de littérature, il n’y a plus de pose de sa part
Parce qu’il y en a peu, commençons par les réserves : le récit que fait Bruno Le Maire des trois premières années de la présidence Macron ne tient pas la belle promesse de la question posée dans le prologue : « Et si la politique avait vocation à redonner une spiritualité à la France ? » Le ministre de l’Économie n’évoque plus ensuite cette « soif de spiritualité » si justement diagnostiquée. Dommage. On peut aussi regretter que, dans sa volonté d’être pédagogue sur sa matière, les Finances, il ait parfois tendance à adopter un ton trop professoral.
Pour le reste, et n’en déplaise aux jaloux – qui considèrent que le moment est mal choisi pour vider ses carnets –, ce texte confirme ce que l’on savait mais qui s’aggrave, livre [l], la politique et la littérature. Il n’est pas prêt à renoncer à la sensation de que lui procure la politique. écrit-il
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