« Rembourser les prêts de l’Etat sera difficile »
Depuis deux ans et demi qu’il a débarqué en France, Benjamin Smith est devenu parisien. « Les embouteillages, ici, c’est dingue », lâche en riant le Canadien quand L’Express lui demande ce qui le marque le plus dans sa nouvelle vie. Si la crise perturbe la profonde transformation qu’il avait entamée, le directeur général du groupe Air France-KLM est bien décidé à garder le manche.
Il souhaite « faire vacciner rapidement le personnel navigant d’Air France », et attend une réponse du gouvernement à ce sujet, mais il sait aussi que le chantier est titanesque : recapitalisation, compétitivité, bataille farouche contre la concurrence lowcost, envol de Transavia, recomposition du marché domestique, emploi… Pendant une heure et demie, dans son « franglais » si particulier, Benjamin Smith a détaillé le plan de vol du groupe. Entretien exclusif.
Après une année de pandémie, la survie d’Air France-KLM est-elle en jeu ?
Non, le soutien de nos deux Etats actionnaires nous garantit suffisamment de liquidités à court terme. Désormais
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