Folklore et art moderne un mariage réussi
Tradition et avant-gardisme : a priori, tout les oppose. Et pourtant… Le patrimoine populaire, ses rites et ses coutumes ont nourri l’imaginaire des artistes. Des Nabis aux surréalistes en passant par les avant-gardes russes, cette exposition présentée à Metz, puis à Marseille, explore les relations qu’ont entretenues les peintres avec le folklore. Un terme apparu en Angleterre en 1846 dans les écrits de William John Thomas et signifiant le savoir (lore) et le peuple (folk). Le parcours, divisé en cinq sections, alterne objets et costumes traditionnels, documents et œuvres d’art issus des collections du Centre Pompidou et du Mucem, héritier du fonds du musée national des Arts et Traditions populaires créé par Georges-Henri Rivière en 1937.
Dès le XIX siècle, avec le développement de l’ethnographie, de nombreux artistes s’intéressent aux traditions populaires des régions qu’ils explorent. Il en va ainsi de Paul Gauguin et Paul il écrit à Van Gogh : « Je crois avoir atteint dans les figures une grande simplicité rustique et superstitieuse. » Sa peinture se peuple de créatures légendaires, elfes, sorcières, fées ou gardiens de licornes, tout droit sorties de contes celtiques.
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