Olivier Royant, la mort d’un Capitaine Courage Par Philippe Labro
Jan 03, 2021
2 minutes
Un ami s’en va. Le chagrin surgit, le souvenir d’une complicité, celle d’un jeune « frère » avec lequel j’ai vécu des moments d’intense complicité. Mais c’est aussi la stature d’un grand journaliste, ce que l’on appelle un « pro ». Ça ne se définit pas, un « pro ». On les reconnaît immédiatement à leur regard, leur langage, la gestuelle, la voix, leur passion pour pendant près de vingt ans, appartenait à cette catégorie, rare, des « pros ». Il laisse une « maison » en larmes. Car comme beaucoup d’organes de presse, c’est une maison, une famille, et Olivier Royant l’a conduite, l’a incarnée, l’a tenue en main, digne héritier de Roger Thérond et de Daniel Filipacchi.
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