À L’ÉCOLE DES ROBOTS
Bob, Max, Pepper, Pyrène, Rackham… ils sont une quinzaine de robots qui évoluent sous l’oeil des chercheurs du département de robotique du LAAS. Dans ce laboratoire de pointe, près de cent roboticiens font de la recherche fondamentale et conçoivent des applications pour la santé ou l’industrie. Objectif principal : développer des humanoïdes, des animats , des drones ou des rovers capables de se balader dans toutes sortes d’environnements et de réagir à bon escient à différentes situations pour pouvoir collaborer avec les humains. Soit des robots bien plus fortiches que ceux qui bossent actuellement pour nous. Pour cela, trois équipes travaillent à développer leurs capacités de perception, de décision et de mouvement. L’équipe Gepetto étudie le mouvement des systèmes anthropomorphes , avec l’aide des neurosciences et de la biomécanique. Les chercheurs du RIS (Robotique et ses InteractionS), eux, collaborent avec des psychologues sur les interactions du robot avec l’humain et son environnement.
Jeu de patience
Au RAP (Robotique, Action et Perception) – dont vous ne verrez pas les travaux ici pour cause de confidentialité –, on s’intéresse aux signaux perçus par les machines, notamment visuels ou sonores, et leur utilisation pour se déplacer ou reconnaître et suivre des objets ou des personnes. Les habitués les plus efficaces, c’està-dire les plus rapides et les plus fiables possible. Mais tous sont passionnés par leur métier. Et quelle récompense quand un robot grimpe un escalier ou réagit « intelligemment » à une situation! Bienvenue dans les coulisses du LAAS, pour découvrir une partie du quotidien d’un roboticien.
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