30 milliards aux plus pauvres : le conseil de l’Institut Montaigne

C’est une petite musique qui monte, à gauche comme au sein de la majorité : il faut rééquilibrer le plan de relance en faveur des plus modestes. Alors que ce dispositif sera examiné à partir de demain en seconde lecture par les députés, l’Institut Montaigne, dans une note publiée aujourd’hui, alimente le débat., résume Julien Damon, coauteur de la note et professeur à Sciences-Po. D’après l’Insee, les 10 % de ménages les plus pauvres ressentent deux fois plus fortement la dégradation de leur situation financière que les 10 % les plus aisés, qui ont conservé leur capacité à épargner. poursuit Julien Damon.