Land Rover Defender Le roi est mort
Un defender aussi à l’aise sur piste que route ? Impossible de résister
Son retrait avait été vécu comme un drame pour les passionnés. Il est vrai que le Defender est une vraie légende roulante. Héritier direct du Land Rover apparu en 1948, ce dernier n’avait que marginalement évolué en 68 ans de carrière ! Son style avait été légèrement modernisé, son équipement vaguement enrichi et est dans la moyenne de la catégorie et facile à utiliser grâce à ses formes régulières. Une prise de 230 volts est également disponible. Reste l’épreuve de la route. Première bonne surprise, le silence. Le 4 cylindres diesel se fait discret. Doté d’une double suralimentation et couplé à une boîte automatique à 8 rapports douce et efficace, ce bloc fait preuve de bonne volonté malgré les 2,5 tonnes à vide de l’engin! Pour les amateurs de performances, une version motorisée par un 6 cylindres en ligne essence à hybridation légère de 400 ch est aussi au catalogue moyennant 8 100 € de plus. Sur le plan dynamique, cette carrosserie « longue » 110 (une déclinaison trois portes dite 90 arrivera en fin d’année), prend soin de ses occupants. Le Defender est en effet pourvu de douillettes suspensions pneumatiques couplées à des amortisseurs pilotés. Les liaisons au sol modernes – les ponts rigides ont été remplacés par des essieux multibras – lui confèrent un comportement routier sain. Le châssis est équilibré et la direction assez précise au regard de l’encombrement et du poids. Mais évidemment, ce nouveau Defender est attendu hors bitume. Garde au sol XXL, grands débattements des suspensions, gamme courte et gestion intelligente de ses différentiels lui permettent de conserver sa réputation de baroudeur parfaitement intacte.
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