Le tournesol
Rond et doré comme un soleil, tourne de 180° sur son axe en quelques heures pour suivre la course de son astre adoré. C’est un exemple parfait de phototropisme, dû à un allongement de la tige côté ombre, ce qui permet à la siècle, ce phénomène n’avait pas échappé aux Aztèques qui offraient la fleur au dieu du Soleil et de la Guerre, Huitzilopochtli. Ces cérémonies décrites dans le au XVI siècle, ont été confirmées depuis par des recherches archéologiques qui attestent de la domestication du tournesol plus de 3 000 ans avant notre ère. Mais on ne sait pas qui furent les premiers à le cultiver, des Mexicains, des Andins ou des Amérindiens… Car la plante fait aussi partie du mythe de la Création chez les Onondagas, une tribu apparentée aux Iroquois, et entre dans la pharmacopée traditionnelle de nombreuses autres, des Dakotas aux Zunis. Employée pour ses propriétés alimentaires, médicinales et tinctoriales (les graines donnent du bleu, les pétales du jaune), cette panacée tombe dans le panier des conquistadors espagnols qui l’introduisent en Europe vers 1510. Dans le Jardin botanique de Madrid, on l’admire, on se mesure à lui qui est de si haute taille et de si belle figure. Certains spécimens atteignent plus de 5 m ! Bref, c’est une plante ornementale au fort pouvoir symbolique : en 1662, le duc de Bouillon se plaît à l’évoquer au passage de Louis XIV, comme un courtisan devant le Roi-Soleil !
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