Tewfik Jallab, l’engrenage du succès
grâce à sa grand-mère qu’il accompagnait chaque mercredi quand elle faisait le ménage dans un UGC du Val d’Oise. Tewfik Jallab, 38 ans, est fait pour le jeu et cela se ressent dans sa manière de poser chaque mot, dans l’intensité de son regard, que ce soit sur les planches ou devant la caméra de Mohamed Hamidi ou de Xavier Durringer. « Il a les épaules (1994), de Gilles de Maistre. « Mon oncle connaissait une femme qui travaillait dans une agence de pub. Ils n’avaient pas de profils maghrébins », retrace-t-il en allumant une cigarette. « Férus de cinéma », son grand frère et lui passent le casting. Il est pris pour le film, suit des cours de théâtre: « Pour moi, c’est le déclic. » Puis il reprend l’école, le judo, le foot, le volley… Plus tard, il s’inscrit en DEUG Art et Spectacle. « Un jour, je sors d’un amphi et je suis tout éteint. J’en parle à ma mère et je décide de suivre le cours Florent. » Il fait le livreur ou le voiturier pour financer sa formation, qu’il cache à son père pendant un an. Quand il lui dit finalement, celui-ci répond: « D’accord, mais à condition que tu fasses cette école dont j’ai entendu parler, le conservatoire. » Un professeur propose à Tewfik de tenter le concours. Il le réussit.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits