ÀTRENTE ET UN ANS j’avais atteint un point de non-retour capillaire : soit j’avais recours à une greffe de cheveux, soit je devais me résoudre à tout raser dans un futur très proche. Deux choix tout aussi honorables. Au fil des années, mes golfes se sont creusés et ma chevelure a globalement perdu en densité. L’origine de ma calvitie: l’alopécie androgénétique, ou la cause la plus commune de perte de cheveux chez les hommes. Mon cas n’a rien d’exceptionnel et plus ou moins un individu sur deux porte ce lourd bagage héréditaire, comme une épée de Damoclès qui s’abat dès la vingtaine ou plus tard. Depuis quelques années, l’idée d’une greffe germait dans ma tête mais différentes raisons m’en dissuadaient. Je me répétais: ‘Oh je peux encore attendre un peu, c’est contraignant et puis ça coûte cher quand même.’ Il y avait un mélange de déni et d’appréhension. Après tout, ce n’est pas une intervention anodine et de multiples paramètres sont à considérer: déterminer la cause de l’alopécie, choisir la zone à implanter, se poser la question d’une éventuelle deuxième greffe, trouver le bon établissement, etc. Enfin, une partie de moi trouvait certainement encore cet acte de médecine esthétique un peu vain et superficiel.
et lectures m’ont fait changer d’avis. Plusieurs journalistes du américain ont subi une greffe de Squeezie, vous auriez même pu apercevoir le logo de l’établissement situé dans le 17 arrondissement de la capitale. Après une longue réflexion, j’ai fini par prendre rendez-vous pour une consultation et un devis. Le 1 décembre 2023 à 9 heures du matin, j’entrais au bloc opératoire.