ALAIN BRONEC LA CHEVILLE OUVRIÈRE
n débarquant sur le circuit Marco Simoncelli pour les deux Grands Prix organisés cette année à Misano, Alain Bronec n’a pas manqué d’aller se recueillir dans Curvone, ce virage ultra-rapide où, le 5 septembre 2010, Shoya Tomizawa a perdu la vie. « Le plus triste, c’est qu’avec le Covid, sa maman n’a pas pu venir pour participer à la petite cérémonie que nous organisons chaque année, glisse le patron du CIP. Ce sera la première fois qu’elle ne sera pas des nôtres alors que c’est le dixième anniversaire de la disparition de Shoya. » Au pôle mécanique d’Alès, la petite vitrine installée à l’entrée des locaux du CIP, remplie de nombreux souvenirs du pilote japonais, en dit long sur le vide qu’a laissé sa mort. Alain Bronec, chez qui Shoya vivait, avoue avoir eu beaucoup de mal à faire le deuil de son jeune protégé. « Il m’a fallu du temps, il y a eu des étapes, confie l’Auvergnat. C’était difficile de
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