Raphaël Pichon Pulsations nouvelles
Nous devions parler de Bach et des Motets qui paraissent chez Harmonia Mundi. Mais l’actualité nous rattrape en ce milieu d’été, à Bordeaux où Raphaël Pichon lance un « festival inattendu », né en quelques semaines du déconfinement. L’initiative ne surprend qu’à moitié chez un artiste boulimique, fin à la manœuvre; le titre, « Pulsations », rappelle la tribune exhaustive qu’il publiait en mai sur l’avenir de la filière musicale. Une entrée en politique, pour le chef baroque le plus exposé de sa génération?
Pas du tout! Je n’ai aucune ambition sur ce terrain, et ne souhaite m’engager que de façon citoyenne, par ce moyen formidablement efficace et rassembleur qu’est la musique. Les enjeux amplifiés par la crise sanitaire se présentaient déjà à nous : besoin pour la musique classique de relever les défis sociétaux, quête d’un nouveau public, écologie, présence sur les territoires; l’art et la culture doivent jouer les premiers rôles dans notre réponse, et nous rappellent tous au formidable potentiel créatif qui nous habite. Un bilan s’imposait, mais je
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