La belle endormie
Ottorino Respighi conçut, en 1922, sa Belle au bois dormant pour les marionnettes de Vittorio Podrecca, le directeur du Teatro dei Piccoli à Rome. Révisés en 1934 pour le Teatro di Torino – des enfants mimaient l’action tandis que les chanteurs donnaient de la voix dans la fosse –, les trois actes brillent notamment par leur orchestration aux éclats multiples. Une perle d’humour et de poésie, pour les mélomanes de sept à soixante-dix-sept ans.
Que faire de ces pastiches néobaroques, reflets de Wagner et de Puccini, ces rythmes de fox-trot, ces clins d’œil à Offenbach, Bizet, Massenet, Debussy, Stravinsky ? Le metteur en scène Leo Muscato joue la carte d’un onirisme au charme touchant, et plonge cette Belle au bois dormant dans un univers qui conviendrait tantôt à La Petite ou au , tantôt à . Les décors sont réduits au strict minimum et les costumes empruntent au conte de fée.
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