Beauvais-Budapest en B737 Préparation à bas coût!
es compagnies à bas coût (, mais nous essayons de limiter le franglais!) ont fleuri dans les années 2000, profitant d’une conjoncture favorable: d’une part l’ouverture progressive au trafic aérien de nouvelles destinations – notamment ce qu’on appelait encore « les pays de l’Est », difficiles d’accès à l’époque soviétique; d’autre part une concurrence favorisée par les dérégulations locales. Si certaines compagnies s’y sont essayées et n’ont pas trouvé leur place, quelques-unes sont parvenues à s’affirmer et font désormais partie du paysage aérien. Elles séduisent grâce à des tarifs très avantageux, du moins en apparence: quelques dizaines d’euros pour des trajets entre des destinations touristiques prisées des masses… Mais attention, les prix d’appels ne sont obtenus que par une réduction extrême des coûts d’exploitation: les avions effectuent rotations sur rotations, le service à bord est très limité (voire inexistant), les salaires du personnel sont au plus bas, le confort demeure spartiate, et d’autres astuces permettent encore de limiter les dépenses. Par exemple en rognant sur les taxes d’atterrissage, car tout opérateur doit reverser sa dîme aux organismes propriétaires des aéroports (comme un péage autoroutier) de même qu’il paie pour les services au sol (ravitaillement, bagages…). L’opérateur irlandais RyanAir, peut-être le plus emblématique dans le domaine des coûts réduits, l’a bien compris. C’est pourquoi il a cherché à opérer depuis des plateformes où les coûts d’exploitation sont plus bas que sur les installations les plus prisées des voyageurs. Ainsi il a choisi de desservir Paris non pas depuis Orly ou Roissy, contrairement à ses concurrents, mais depuis la plateforme modeste de Beauvais-Tillé LFOB, à 70 km au nord
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