Moto Revue

Kawasaki Ninja 400 « KRT Edition Apprenti ninja

Sans aller jusqu’à dire de lui qu’il cartonne en France, le marché des 400 cm3 s’est toutefois gentiment installé sur le territoire. Idéale pour coller aux exigences d’un permis A2 limité à 47 chevaux, cette classe souffre pourtant de la concurrence directe des 600/700 cm3 bridées, elles-mêmes à peine plus chères et jouissant d’une aura incontestable. Cela dit, chez Kawasaki, durant l’exercice 2019, on a écoulé 854 exemplaires de Z 400 et 387 Ninja 400. Dans le même temps, KTM écoulait 599 unités de Duke 390. Citons également les Mash 400 (435 exemplaires) et les Royal Enfield Himalayan 400 (620 modèles). Un peu plus de 1 200 Kawasaki 400 cm3 sur une seule année, un volume qu’aucun importateur n’oserait prendre à la légère. D’autant qu’elles ne coûtent pas vraiment cher à produire ces motos. En effet, la plateforme qu’elles utilisent se décline facilement. Bref, la Ninja 400 essayée ici nous semblait toute trouvée pour juger de la pertinence de cette classe à part.

Un packaging bien ficelé

D’abord apparue chez nous dans sa version « 300 » en 2013, la petite Ninja a ensuite évolué vers une cylindrée revisitée et un look (beaucoup) plus engagé. Ainsi, pour 2018, est-elle passée de 296 cm3 (62 x 49 mm) à 399 cm3 (70 x 51,8 mm) et de 39 à 45 ch. Le couple a grimpé quant à lui de 2,8 à 3,9 mkg. Dans le même élan d’optimisation, elle s’est alors allégée de 8 kilos, descendant de 176 à 168 kilos tous pleins faits. Autant de bonnes dispositions lui ayant permis de remonter à hauteur d’yeux de motard(e)s en quête d’une machine fraîche et pas trop chère répondant à l’appel de son permis A2 tout juste acquis. Si la 300 revêtait une robe plutôt sobre et discrète, la 400 tape dans

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