Bernard Fau « Le parcours d’un champion »
aire le portrait d’un pilote contemporain m’intéressait plus que de faire celui d’un ancien pilote, un thème déjà plus ou moins abordé dans mon précédent film (Il était une fois le Continental Circus, ndlr). Et le nom de Johann Zarco s’est imposé naturellement, surtout après son deuxième titre en Moto2, hallucinant selon moi. C’était tellement risqué… Zarco a du panache, de l’audace, une bonne gueule… et il avait aimé le film que j’avais fait, et avec Fellon, ce film faisait partie de l’histoire de l’un (Fellon) et de l’éducation de l’autre (Zarco). Fellon, j’ai fait partie des gens qui l’ont fait rêver quand). Car dès le Grand Prix de Valence, en novembre 2017, c’est tendu. Fellon fait la gueule alors que Johann vient de faire un podium à Sepang et qu’il conclut sa saison sur une 2e place en Espagne, il est en train de monter la pyramide. Mais tout ce que me dit Fellon, qui est venu avec sa femme, c’est: “Il ne nous écoute plus!”, comme s’il parlait d’un enfant de 8 ans! Il cherche à m’éloigner de Johann et à m’empêcher de le faire parler. Le tournage est interrompu mais repart finalement en mars 2018. Je ne suis pas près d’oublier ce jour où depuis l’aéroport de Roissy, Johann m’appelle pour me dire qu’il a décidé de continuer le film malgré tout.
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