Rock and Folk

THE STOOGES

Comment capter cette démence sur bande magnétique?

IGGY POP: “A nos débuts, nos fans, c’étaient les premiers chrétiens”. Un véritable chrétien a-t-il besoin d’ouvrir quotidiennement les Evangiles pour que le message du Christ vive dans son coeur? L’amour, la liberté dans le salut, l’insoumission au mal pour celui qui vit avec la grâce ne sont plus des mots, mais la voie qu’il a choisie pour existence. Il en est de même pour “Fun House” des Stooges. Le plus grand disque jamais enregistré par un groupe ne s’est pas contenté d’émerveiller une poignée d’allumés. Il nous a révélés, libérés. Découvrir ce disque, s’immerger dans sa musique, a été un baptême. Pour toutes ces raisons, il n’est plus nécessaire de continuellement l’écouter, en parler, le disséquer. Nous savons, chaque jour, ce que nous lui devons. Seulement, à l’instant même où sont écrites ces lignes, soit le 7 juillet 2020, “Fun House” a un demi-siècle. Déjà pour ses trente ans, la sérieuse maison Rhino en avait dévoilé les moindres recoins avec l’édition de “1970: The Complete Fun House Sessions”, un coffret regroupant l’intégralité des prises enregistrées par les Stooges entre le 11 et le 25 mai 1970, au studio Elektra de Los Angeles, sous la direction de Don Gallucci. La même maison remet le couvert cette année, désormais en glorieux vinyle, agrémenté d’un live et d’un texte d’Henry Rollins. A cette occasion, il faut ressortir l’oeuvre et s’y pencher à nouveau, afin de redécouvrir une part de soi.

Dans le chaos des manifs de 2018

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