TRAJECTOIRE
Je dois reconnaître que mes premiers contacts avec un vario n’avaient pas été très démonstratifs pour trouver les pompes. J’avais l’impression que ça me montrait plutôt là où ça ne portait pas, ce qui n’est déjà pas si mal, plutôt que là où cela « thermiquait »…
Mais la technique a évolué, et sans doute moi aussi. Tellement de choses ont changé. Ce ne sont plus les mêmes planeurs, ce n’est plus le même équipement, ce n’est plus la même façon de programmer, ce n’est même plus la même façon de voler!
PLUS FACILE?
Est-ce que la technologie que je vais décrire aide vraiment en pilotant? Si vous essayez mon Finesse Max avec son gyroscope, vous allez certainement avoir une impression de facilité et d’efficacité étonnante. Et pourtant, me concernant, je ne saurais dire si c’est plus facile, mais c’est différent, et surtout très efficace. J’aime chercher à enrouler très bas. Chercher, pas nécessairement trouver, on est d’accord. Bas comment? Trop bas! La moindre erreur serait une catastrophe. Avec mon 3 m d’envergure, on peut encore trouver à deux mètres d’altitude, parfois ça marche. Avec le 4 m, je drague encore à 15 m. Je ne dis pas que ça monte, mais on arrive à se maintenir à peu près, le doigt sur la commande moteur, je vous l’accorde. Ceci étant, en cas de décrochage, si on met le moteur aussi bas, on ne sauve rien, on aggrave les dégâts au sol.
Voici donc les conditions où j’ai testé ces matériels. Le meilleur du meilleur, parfaitement réglé et fine-ment piloté, à une altitude où la moindre variation est déterminante. Si c’est pour enrouler à 200 m, où les pompes
