LA NOUVELLE ÈRE DES ANOMALIES
Bosons Z’ ou leptoquarks ? Particules supersymétriques ou photons noirs ? Axions ou neutrinos d’un nouveau genre ? À première vue, les anomalies repérées ces dernières années par les expérimentateurs semblent plonger la physique de l’infiniment petit dans un véritable chaos de théories et de nouvelles particules. On serait même ten-tés d’imaginer les théoriciens pris de panique…
Il n’en est rien: ces petites déviations sont en réalité accueillies comme une grande bouffée d’air frais, dans une discipline qui peinait depuis quelque temps à aller de l’avant. Le début d’une nouvelle ère? clame Gudrun Hiller, physicienne des particules à l’université de Dortmund Une attitude qui tranche avec celle des décennies précédentes, pendant lesquelles les physiciens étaient obnubilés par l’édification de grandes et belles théories censées expliquer la plupart des imperfections du modèle standard. retrace le physicien Abdelhak Djouadi, de l’université Paris-Saclay. Cette faiblesse concerne la différence frappante d’intensité entre les interactions faible et gravitationnelle, cette dernière étant cent mille milliards de milliards de milliards de fois plus faible.
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